Le Républicain Lorrain - la boîte à archives

Pour parler des apparitions de Jean-Jacques Goldman (et de ses proches) dans les médias (journaux, télévisons, radios...)
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Greg
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Le Républicain Lorrain - la boîte à archives

Message par Greg »

Voici un article sympathique dans "Le Républicain Lorrain" concernant les débuts de la notoriété de Goldman :

http://www.republicain-lorrain.fr/actua ... en-moselle

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Jean-Jacques Goldman : la voix de 2 000 lycéens

De mémoire de proviseur, on n’avait jamais connu pareille ambiance au Lycée Schuman. Deux mille lycéens en liesse pour fêter dignement non seulement le vingtième anniversaire de leur établissement, mais surtout pour saluer à leur manière la venue de Jean-Jacques Goldman, invité de Radio L.

Dès la fin de la matinée, Jean-Jacques Goldman était intervenu en direct sur l’antenne pour répondre aux premières questions de Babette et des lycéens. Puis, à 14 h 30, Jean-Jacques Goldman allait connaître sa première frayeur. Dans le hall du Républicain Lorrain où il devait se livrer à une séance de dédicaces éclair, il allait se trouver confronter aux retombées spectaculaires de sa jeune popularité. Jouant de ses frêles épaules, il se fraya un chemin dans la foule des admirateurs qui, dès 13h30, bloquaient la rue Serpenoise. Accompagné de Laurent Gallarvardin de CBS, de Jean Lou, d’Aline et de Michel Colson de Radio L, Jean-Jacques Goldman allait se livrer à une gymnastique du poignée caractéristique : « 500 cartes postales en 45 minutes. Faites votre compte. Le record est atteint surtout si l’on ajoute les 100 posters et la cinquantaine de disques qu’il parapha par la même occasion ».

16 h 15 : deuxième grand frisson, l’arrivée de Goldman à Schuman. Dans une salle pouvant contenir deux cents personnes bien serrées, près de huit cents lycéens accroupis, recroquevillés, au coude à coude, genou contre genou, avaient pris position, réservant une ovation exceptionnelle à celui qui pendant une heure allait participer avec humour et talent à l’émission de Serge, avant de rejoindre un podium installé dans la cour du lycée pour faire face au raz de marée de ses admirateurs : 2.000 lycéens qui surent avec enthousiasme et spontanéité propulser sentimentalement Goldman en tête de leur hit-parade : « Je n’avais jamais connu pareille ambiance. En plus, dans un lycée. Je garderai de cette aventure avec Radio L un souvenir inoubliable. Je vous promets de revenir à Metz mais cette fois avec mon orchestre ». Rendez-vous est pris vraisemblablement pour le mois d’octobre en attendant la sortie du prochain album de Goldman prévu pour l’été prochain.
Article signé Christian Morel [Républicain Lorrain du 30 avril 1983]

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2 000 élèves pour le professeur Goldman

500 cartes postales dédicacées dans le hall du Républicain Lorrain rosi d'assaur, rue Serpenoise à Metz... 2 000 élèves en liesse dans la cour du lycée Schuman pour fêter 'invité de Radio L, Jean-Jacques Goldman.

[Républicain Lorrain du 30 avril 1983] En trois heures le "professeur" Goldman a connu à Metz ce qu'il n'est pas près de revivre : « Il fallait avoir le cœur bien accroché. Pour ma première seance de dédicace, c'est réussi. Je vais ruiner ma maison de disques si l'on continue à ce rythme. » Il était 19h, Goldman quittait Metz, heureux mais fatigué, promettant de revenir en Lorraine mais cette fois pour chanter !

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Jean-Jacques Goldman avec d'autes artistes lors des Fêtes de la Mirabelle à Metz : Républicain Lorrain du 5 septembre 1982

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Jean-Jacques Goldman à Radio L à Metz : Républicain Lorrain du 17 mars 1982

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Jean-Jacques Goldman : il a suffi d’un signe

Silhouette fragile, esprit subtil, contact facile, rien ne sert de jongler avec les rimes ou de s’accrocher aux parenthèses du langage quand on veut découvrir la face cachée de l’une des grandes révélations de ces derniers mois, en l’occurrence Jean-Jacques Goldman.

Auteur, compositeur, interprète, Jean-Jacques étonne par son flegme. Plus nature que sa propre image, il séduit précisément par sa simplicité assortie d’une sensibilité bien rassurante. Jean-Jacques s’appuie sur un texte musical très homogène. Les mots qu’il adule trouvent précisément leur puissance dans cette douceur aiguisée d’une touche de réalisme très contemporaine. Ainsi au-delà même de son premier tube " Il suffit d’un signe", Jean-Jacques s’est attaché au profil même de sa carrière. « Avoir les pieds sur terre en attendant la suite ». Eh oui ! Vous ne rêvez pas. On peut crever d’emblée le plafond des ventes avec un seul titre et ne pas se laisser griser par cette explosion subite d’affection rarement désintéressée.

En fait, pour Jean-Jacques Goldman, le grand bonheur se situe peut-être dans son premier choix de carrière. Repéré par Alain Levy, le PDG messin de CBS, il n’hésita pas un instant à adhérer aux grandes options de ce patron qui diffuse une telle chaleur humaine que l’on ne peut guère résister à son argumentation artistique. Goldman est sans nul doute l’une des plus éclatantes réussites de la politique dynamique amorcée il y a trois ans par cette maison de disques. Il y eut en effet une première vague d’artistes bien soutenus : Coutin, Quenin, Cherèze, Mahjun en firent partie. Puis comme pour déclencher une nouvelle vague, riche en talents, Alain Levy jeta les bases d’une orientation résolument engagée vers une forme de prospection en profondeur où l’on découvre des créateurs souvent coincés dans des groupes figés.

Goldman faisait précisément partie de ces chanteurs issus du collectif mais qui avait tous les atouts pour réussir individuellement. Fallait-il encore s’en convaincre ? C’est ainsi que Jean-Jacques franchit le pas. « Aujourd’hui je ne regrette rien. Au contraire, je me sens peut-être mieux dans ma peau car je peux travailler sans l’angoisse de lendemains inquiétants ». C’est sûr. Un premier album le révèle. Le second actuellement sous presse devait le propulser au plus haut niveau : « Il a tout pour réussir. Son nouvel album va en faire une vedette » explique avec passion Alain Levy. « Il n’y a pas un blanc sur ce 33 tours. Tous les titres ont été travaillés à la perfection. Jean-Jacques et un garçon qui aime la scène. Tous les atouts sont dans son jeu ». Ajoutez à cela sa gentillesse et surtout sa spontanéité. Il n’est pas là pour casser la baraque. Pour l’avoir rencontré à deux reprises : une fois sur l’antenne de Radio L avec Angelo Branduardi et plus récemment encore dans les coulisses de fêtes de la Mirabelle.

Jean-Jacques hésite toujours à parler de lui, mais après quelques secondes de discussion à sens unique, il vous lâche quelques petits mots qui en disent long sur son espoir de s’installer parmi ceux qui chantent non seulement pour franchir enfin les étapes d’une manière bien menée, mais surtout pour amplifier les sentiments ou les ressentiments de toute une génération : « Ah ce deuxième 33 tours. Je me suis investi avec d’autant plus de facilité que le courant est passé avec toute l’équipe qui a collaboré à sa sortie. J’y crois car il est le résultat d’un travail intensif mais tellement sain. Je souhaite que le public le reçoive non plus par curiosité, mais tout simplement pour en savoir un peu plus sur mon envie de convaincre et d’affirmer ma personnalité sans aucune restriction. J’écris, je chante, je vis pour tous ceux qui me font confiance en s’intéressant à moi, en écoutant ce que je fais. Le reste n’a guère d’intérêt ».

Article signé Christian Morel [Républicain Lorrain du 22 septembre 1982]

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Jean-Jacques Goldman en 1983 (Photo archives RL)

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first prayer
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Message par first prayer »

Chouette tout ca merci Greg pour cette trouvail :applause:
Amicalement :guitare:
JJG
JJGérôme
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Message par JJGérôme »

Excellent tout cà merci Greg
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MagR
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Message par MagR »

Merci :)
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